mercredi 30 janvier 2008

Le prédateur du prédateur.......

Voici une vidéo que j'ai trouvé sur l'excellent blogue de Patrick Lagacé. Ça montre un extrait d'une émission américaine intitulé "To Catch A Predator" dans laquelle des agents s'infiltre dans des chatrooms et prétendent être des ados. Si quelqu'un leur propose du sexe, ils acceptent et leur donnent rendez-vous dans une maison où l'animateur les attends, avec caméra et équipe de film.

Ça vous dit quelque chose? Brigitte McCann avait fait le même coup voilà quelque temps, et ça avait passé dans tous les grands médias, entrevue à "Tout le Monde en Parle" en prime.

Je me rappelle l'avoir vu, et j'avais été troublé de voir à quel point y'a des fuckés dans notre société. Des gens à ce point perdu dans leur monde imaginaire qu'ils sont prêts, pour assouvir leur fantasmes, à toutes les bassesses et même pire, frôler le ridicule....

Voyez de quoi je veux parler, ça vaut la peine: http://www.youtube.com/watch?v=O6-psmcDWps&eurl

Une différence notable entre ce que Brigitte McCann a fait et ce que l'émission américaine réalise: la présence des forces policières. On peut voir que pour eux autres, un pédophile c'est pas juste un gentil monsieur qu'on arrête quand on a le temps, mais un criminel, un pervers, dont il vaut mieux se débarasser en le sacrant en prison pour un bon bout plutôt que de lui donner une sentence bonbons. Pas question de ça dans l'extrait que vous allez voir, ni dans les autres disponibles sur youtube. Les pédophiles y sont traités comme il se doit, et la police est là pour se montrer c'est sûr, ça fait son affaire, mais aussi pour faire son travail. On est loin de ce qui s'est passé ici.

Pour en discuter, rendez-vous sur le forum de Vinko: http://www.vinkomorf.com/cgi-bin/yabbFR/YaBB.pl?num=1201716789/0#0

mercredi 23 janvier 2008

Une GROSSE discrimination?

J'en ai été outré... Vous le savez probablement, suite à la nouvelle qu'on peut lire dans cet article-ci du Devoir: une infirmière obèse a été exclue du bloc opératoire, parce qu'en raison d'une sudation excessive, elle augmentait le risque de contagion.

Les réactions ne ce sont pas faites attendre, et en général, ô surprise dans notre belle nation à la rectitude et le politiquement correct bien coincé dans la partie de l'anatomie qui voit le moins la lumière du soleil, le concensus est que c'est justifié.

Je suis aussi de cet avis. Pas parce que je fais une discrimination quelconque envers les obèses ou les gens souffrant d'embonpoint, mais parce qu'il y avait un risque réel.

Mais là, M. André Beauchamp, président de l’Aide aux personnes obèses handicapées du Québec, a été reçu en entrevue à Gauthier, où il s'est livré à un discours hypocrite et mal préparé sur le fait que la dame avait été victime de discrimination. Heille, le syndrome de la victime jusqu'au bout! On peut voir l'entrevue ici

Elle est obèse, mais elle est fonctionnelle dans la société et peut (lire doit) travailler, comme tout le monde. Sauf que je ne vois pas pantoute de problèmes avec le fait que si tu occupes un poste dont ta condition physique ne te permet pas d'en remplir le mandat adéquatement, TU TE TASSES! Elle s'est fait écarter pour la sécurité des patients, et c'est bien.

Est-ce qu'elle a été renvoyé? Non. Subit un préjudice? Non. Une baisse quelconque de salaire? Penserait pas et je suis pas mal certain que le syndicat l'aurait fait savoir si c'était le cas. Donc la question là-dedans est où est le cristi de problème? Malgré tout le respect que j'ai pour M. Beauchamp, je ne peux m'empêcher de condamner la paternalité et la victimisation de sa proposition d'avoir des programmes d'aide pour perdre du poids chez les employeurs.

Ça doit être que la droite me rattrape, moi qui suis gauchissant dans mes opinions, mais quand ta condition physique devient la responsabilité de ton employeur, y'a un méchant problème. Pas qu'en tant que kinésiologue j'ignore l'aspect psychologique que l'obésité implique, ni les embûches que ça représente sur le plan physique, mais se prendre en main, c'est la responsabilité de chacun, pas du Peupà au parlement. C'est, à mon avis, infantilisé les gens que de trop s'en remettre à d'autres, et sur le plan de l'embonpoint, c'en devient presque criminel de se laisser aller à ce point-là.

Suis-je virer sur le top bin raide? Jugez-en plutôt: on parle juste d'un simple transfert de poste ici, et en plus d'une professionnelle de la santé très au courant des problèmes de santé que son poids peut lui causer plus tard. Pensez aux soins de santé que les obèses morbides requièrent, aux ajustements des lieux publics. Ça va jusque dans l'aviation qui doit accepter de laisser deux sièges pour le prix d'un aux obèses morbides, obligation que les compagnies aériennes entendent bientôt laisser tomber, en passant par la taille des portions dans les restaurants des grandes chaînes alimentaires. Et maintenant, on en fait un cas de discrimination quand c'est juste, pardonnez le calembour, de la grosse logique.

Je ne veux pas ostraciser personne, mais juste souligner la situation critique dans laquelle notre société se trouve, en prenant en exemple un cas pathétique. L'Occident en entier, Nord-Américains en tête, sombre lentement dans l'amollissement physique, et on trouve encore des hurluberlus du style de la NAAFA pour aggraver le problème.

Le fond du problème, je vais vous le dire: c'est que c'est criminel de laisser une infirmière, obèse ou non, mettre en danger la santé des patients, et que c'est tout simplement un manque de jugement de s'en remettre encore à la sacro-sainte société d'état pour se sauver.

Un programme d'aide, vous me dites? Y'en a un, ça s'appelle un gym! Ça s'appelle le sport! Ça s'appelle lever son cul, courir, marcher, nager, bouger, s'entraîner ou faire de l'activité physique. Gym trop cher? Heille, la rue est à tout le monde, marche sacrament!

Pour ceux que ça intéresse d'en parler, répondre au blog ou discuter, je vous réfère ici: http://www.vinkomorf.com/cgi-bin/yabbFR/YaBB.pl?num=1201116406/0